Comment définir le « handicap » ?

Comment ce champ s’est-il constitué ?

Comment a-t-il évolué ?

Ce premier épisode de « méchamment capable » est consacré à une rétrospective historique. Marie et Delphine analysent les lois du 23 novembre 1957, du 30 juin 1975 et du 11 février 2005 et montrent comment on est passé des « infirmes » aux « personnes en situation de handicap » et d’un modèle biomédical à un modèle social du handicap. 

Fruit d’une étroite collaboration entre la Mission Handicap de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier et le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, des locaux adaptés ont été mis en place pour permettre à un étudiant paraplégique de poursuivre ses études, d’exercer en tant que chirurgien-dentiste et d’accueillir des patients malgré son handicap.

Engagé dans une politique d’ouverture sociale et d’inclusion, l’INSA Toulouse accueille sur son campus plus de 60 élèves en situation de handicap chaque année.

Parmi eux, Cyril Claudet, sourd et signant, intègre le cursus ingénieur de l’Institut et s’oriente en 2015 dans la filière Génie Civil. L’étudiant, ses enseignants et les interprètes s’aperçoivent au fil des années que le vocabulaire scientifique et technique du domaine de la construction n’existe pas en LSF.

L’INSA Toulouse a créé une cellule handicap située au cœur du campus à proximité de la vie étudiante. Elle est chargée de l’accueil de tout étudiant en situation de handicap. La cellule handicap accompagne  une soixantaine d’étudiants sur l’INSA. Elle propose des solutions individualisées et évolutives, la mise en place de mesures d’accompagnement  du cursus, des aménagements  matériels dans la vie au quotidien sur le campus afin de garantir à tous les mêmes chances de réussite.